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A nous l'Argentine, partie 1!



Une heure trente de bateau, traversée du Rio de la Plata, et Bueno Aires se dresse devant nous. Capitale énorme et tentaculaire, qui nous a fait souvent penser à des coins de notre bonne vieille Bruxelles, de par son architecture et ses habitants. Ville très européanisée, quel contraste après la tranquillité de l'Uruguay. Pour moi, le changement est difficile.


Une première nuit dans une auberge du centre ville et deux autres dans une posada du quartier Flores, nous permettent de découvrir les lieux incontournables de la mégapole. A elle seule, elle comptabilise la totalité des habitants de notre pays adoré.


Nous y visitons donc le centre, entrecoupé de l'avenida de mayo et du 9 de julio, avec son obélisque en plein centre. Le visage d'une des gloires nationales s'affiche en grand sur un édifice : c'est celui d'Evita Peron, actrice connue et renommée, et première dame du pays à son époque.


On nous conseillera aussi d'aller découvrir le cimetière de Recoleta. C'est un choc pour moi : des tombes aussi grandes que des maisons à deux étages, tant de richesses pour des morts... C'est cependant impressionnant de voir la grandeur des tombeaux des anciens richissimes du pays.


La pluie est au rendez-vous, certains sarcophages sont à l'abandon, couverts de toiles d'araignée, ouverts aux yeux de tous. C'est dire si la mort de certains paraît insipide une fois les richesses épuisées... Un peu plus tard, et avec le soleil s'il vous plaît, c'est avec une joie un peu plus marquée que nous allons visiter le quartier du Caminito. Grandes demeures très colorées et une horde de touristes nous y accueillent. C'est malgré tout avec plaisir que nous découvrons le lieu qui fut le point de départ de la ville, et comme il se dit ici, l'endroit où serait née la très célèbre danse porteña : le tango.


Après un détour vers la bombonera, le stade de la Boca Junior (il est bien entendu que c'est Hedi qui m'a traînée ici, moi qui sait à peine si le foot se joue avec la main ou le pied), il est temps de quitter la ville vers une destination moins touristique et mois peuplée, c'est-à-dire Rosario, à quatre heures de bus de la capitale.


Re-petite auberge, et re-découverte d'une ville pas si petite que cela en fin de compte. Nous nous baladons pas mal sur l'avenue principale, sur le front du Rio de la Plata, et allons jusqu'au monumento a la bandera, immense édifice à la gloire du pays.

Rosario est très connue des Argentins, non pas pour sa ville mais plus pour deux de ses personnages les plus connus : en effet, c'est d'ici que proviennent Messi, et le plus important : Ernesto Che Guevara. Nous qui comptons nous rendre à Cuba dans un certain temps, c'est intéressant de comprendre de là où il vient : sa maison natale se trouve ici, ainsi que plusieurs statues à son effigie. Pas de statue de Messi, pas encore, mais on nous renseigne ici sur tout ce qu'il y possède : complexes touristiques, tours d'habitations immenses, à croire que le tout Rosario lui appartient.


Nous nous rendons ensuite dans un petit village appelé Figheira où nous devons rencontrer des amis d'amis. La famille Bolano, chez qui nous avons logé pendant une toute petite semaine.

Joel et sa charmante amie Fani se sont occupés de nous comme si on se connaissait depuis des décennies. Un village super agréable où tout le monde est plus gentil les uns que les autres.

Les frères Bolano, les parents et leurs amis nous renseignent sur la gentillesse et l'accueil incroyable que peuvent réserver les Argentins. Encore merci à tout Figheira et à l'ami Aki pour cette rencontre qui restera dans les annales.


Retour ensuite à Buenos Aires où nous attend notre premier avion depuis le début de l'aventure : destination Santiago du Chili, ville dans laquelle nous avons décidé, pour un souci de liberté et d'économie, de nous acheter une voiture pour continuer notre route ! Santiago, nous voilà !


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