top of page

Retour en Argentine (partie 2)



Deux jours de repos bien mérités à Fiambala, et déjà il est temps de reprendre la route et de découvrir d'autres paysages, d'autres cultures.

C'est vers La Rioja que nous décidons de planter notre tente, toujours flanqués de nos comparses et de leur fourgon. Quatre jours plus tard, les environs de la cité visités, ses montagnes et ses vallées verdoyantes, quatre barbecues plus tard, il est venu le moment de nous séparer, pour de bon cette fois.


Direction : plein nord ! Nous nous dirigeons vers Catamarca, capitale de la région du même nom, sous un soleil de plomb : le mercure frôle les 40 degrés. Nuit de repos, et c'est déjà l'heure de remonter encore, direction San Miguel de Tucuman, ville qui n'est pas, pour moi, d'un grand intérêt : c'est en effet la principale ville du nord de l'Argentine, et berceau de l'indépendance du pays. C'est ici en effet que fût signée la déclaration d'indépendance de la nation. Nous y visitons donc la casa de historia, là où elle fût ratifiée. C'est d'ailleurs une année symbolique pour les Argentins, puisqu'ils fêtent cette année leurs 200 ans d'existence.


Plein nord toujours, nous passons à côté de la ville de Salta, sans trop s'y attarder : il faut penser tout doucement à se diriger vers des pays plus abordables comme la Bolivie, heureusement et malheureusement.

Nous passons également dans la ville de San Salvador de Jujuy, ville un peu grisonnante et nous continuons à monter, en latitude et en altitude, pour nous arrêter dans le surprenant village de Tilcara, qui contraste totalement avec la capitale de Jujuy. Hameau assez touristique s'il en est, aux maisons aux murs en briques de terre, c'est vraiment pittoresque, il me fait un peu penser à un village pris d'assaut par des hippies, mais néanmoins berceau d'une culture millénaire.

Nous y découvrirons d'ailleurs la Pucara de Tilcara, village antique d'une communauté indigène reconstruit à l'identique par l'université de Buenos Aires, ainsi que son jardin botanique, qui n'est autre qu'un endroit rempli seulement de différentes sortes de cactus. Nous escaladons également la montagne alentour pour voir de nos propres yeux la gargantua del diablo, la gorge du diable, une fissure impressionnante au milieu de la montagne, ainsi que sa cascade, sur fond de pierres de plusieurs couleurs. C'est une communauté indigène qui gèrent les attractions touristiques du village, raison de plus pour mettre la main à la poche.


Dernière nuit à Pulmamarca, après avoir visité le dernier pueblo argentin de la route : Huamamaca, d'où provient le nom de la Quebrada locale, la « mini » chaîne de montagnes de la région, aux multiples coloris, et qui changent de forme et de teinte chaque montagne passée.

Dernière nuit en Argentine donc, après avoir pu voir sous le soleil levant sa montagne aux sept couleurs : impressionnante, elle nous en met plein les yeux.


Il est l'heure à présent de nous rendre au Chili, afin de récupérer (enfin!) les papiers finaux de la voiture. Nous allons donc traverser, non sans peine, pour la deuxième fois, mais seuls cette fois-ci, la cordillère des Andes.

420 kilomètres de route goudronnée (merci!) mais à une altitude maximum de 4800m. Ce ne sera pas une partie de plaisir non plus : sept heures de route, à bout de souffle, la voiture comme nous, heureusement nous avions investi dans un petit paquet de feuilles de coca pour tenir le coup.

Une heure trente à la douane, encore une fameuse montée de quelques heures, et enfin, nous pouvons redescendre, le désert d'un côté, la volcan Licancanbur au cône parfait de l'autre, vers notre destination finale : San Pedro de Atacama, où son oasis verdoyante au milieu d'un désert sec et salé nous attendait.


Un deuxième au revoir pour l' Argentine que nous quittons une bonne fois pour toute.

Nous gardons comme souvenirs de ce pays une immensité de paysages, la beauté des lieux et encore une fois la gentillesse des gens.



POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
Pas encore de mots-clés.
bottom of page