Après en avoir pris plein la gueule avec cette ville surpeuplée et gigantesque, nous partons pour Foz do Iguaçu ou Iguazu (2 orthographes différentes pour 2 points de vue et 2 pays différents). Enfin, nous attendions ça avec impatience! Grande ville du côté brésilien (300 000 âmes tout de même) mais tous incroyablement souriants, polis et charmants! Quel bonheur de demander son chemin dans cette ville!
Après beaucoup de conseils lus sur ce cher internet, nous décidons de commencer par le côté brésilien. 52 réals par personne, le chemin fait en bus et nous arrivons au sommet de différents petits chemins qui longent le fleuve pour atteindre ces fameuses (oui elles le sont!) chutes d'eau! Que puis-je vous dire? Je ne vais pas utiliser de mot trop fort sinon je serai à cours pour le côté argentin (qui lui est juste à couper le souffle).
Le côté brésilien est grandiose et impressionnant, il vous fait arrêter de respirer l'espace d'un instant et vous mouille et vous frigorifie malgré le soleil qui tape!
Le lendemain, le côté argentin, un peu plus bucolique, s'offre à nous. Malgré le nombre impressionnant de touristes en cette basse saison, nous avons pu profiter de ses nombreux petits sentiers en passant par de petites (hum hum, petites?) chutes d'eau du nom d'Eve et Adam ou les dos hermanas... pour finir en beauté par la gorge du diable, l'espace d un moment, on oublie tout, ces mètres cubes d'eau qui déferlent et ne s’arrêtent pas, cette force de la nature complètement hypnotisante... Nous avons eu beaucoup de mal à décoller...
Nous sommes à la lisière de trois pays. La ville brésilienne s'appelle Foz do Iguaçu, chez les Argentins Puerto Iguazu et sans oublier, et non des moindres le côté paraguayen Ciudad del Este. Evidemment, la tentation était trop forte, nous étions à la porte du Paraguay, le temps de prendre un bus, passage de la frontière (si on peut appeler ça comme ca) nous étions au Paraguay pour quelques heure. Gigantesque bordel et terriblement oppressant, c'est un étrange mélange de souk marocain, de centre commercial thailandais et de vendeurs a la sauce sud-américaine. Nous nous sommes dépêché de rentrer au Brésil!
Avant de partir pour Florianopolis, nous sommes passés voir le plus grand barrage au monde, celui d'Itaipu, qui se trouve pile a la frontière brésilo-paraguaénne. Structure bien ficelée et organisée comme du papier a musique, petit film de propagande au début de la visite pour se déculpabiliser de tout ce territoire innondé, de cette nature gâchée et des populations déplacées, mais cependant résultat : une amitié bien soudée entre ces deux pays. Cette gigantissime production d'énergie apporte plus de 80% de l'électricité du Paraguay et 20% de celle du Brésil. Des deux maux, il faut choisir le moindre.
Prochain épisode : Florianopolis, 16h de bus...
