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Uruguay



Suite donc à cinq semaines de Brésil où nous en avons pris plein les mirettes, nous arrivons enfin dans un pays hispanophone pour le plus grand bonheur d'Hedi.

L'Uruguay, pays d'enfance de l'un de mes meilleurs amis, j'avais hâte de découvrir là où il avait grandi.

Nous n'y sommes pas restés longtemps, à peine onze jours, et pour cause c'est le plus petit des grands pays de l'Amérique du Sud, et également le plus cher. Nos finances ne nous permettront pas de rester plus longtemps.

Pas très touristique, pour mon plus grand bonheur à moi ; par contre de grandes distances séparent chaque ville. Et entre les celles-ci, d'immenses étendues avec des champs à perte de vue.

Un plat pays qui nous fait penser au nôtre. Il y a trois millions d'âmes en Uruguay, et on dit ici qu'il y a dix millions de bovins et six d'ovins. Ce n'est pas pour rien que c'est ici que nous dégusterons les meilleures viandes de notre séjour. On dit également ici que l'Uruguay a la viande, et l'Argentine le vin : nous confirmons !


Premier jour Punta del Este, qui elle est une ville hyper touristique et incroyablement chère. Pour vous donner un exemple : une formule petit déjeuner pour deux (jus, café et une hum... on va appeler cela viennoiserie même si c'est loin d'en être une et attention ! Cerise sur le gâteau, le tout accompagné d un verre d'eau gazeuse) coûte 25 euros, évidemment nous nous sommes contentés de deux boissons chaudes (suite aux dix heures de bus depuis le Brésil).


Après avoir vu un morse et quelques phoques, los dedos (de gros et grands doigts sortant du sable) et bien sûr le port, nous avions très envie de quitter cette ville sans grand intérêt, et nous décidons donc d'opter encore une fois pour la solution location de voiture, et heureusement d'ailleurs car il est presque nécessaire d'avoir une voiture pour visiter de manière agréable les platitudes du pays (oui comme chez nous le sommet le plus élevé est de 900m!)


Nous prenons la route, vers Piriapolis. Ville où l'oncle de mon très cher ami Miguel habite et où il nous recevra comme des rois. Petite visite accompagnée des alentours, Alejandro nous prépare une parilla, un immense (2kg!) morceau de viande cuit directement dans sa cheminée, au feu de bois : un régal! J'étais peu réceptive à l'idée d'un repas constitué uniquement de viande et pourtant c'était délicieux! Pour finir cette soirée en beauté, nous allons jouer au casino de la ville (il y a d'ailleurs ici un casino dans chaque ville de moyenne ou grande envergure), grande première pour moi (et sûrement pas la dernière) : j'ai adoré ! Un nouveau vice à rajouter à ma liste déjà longue... Chance du débutant oblige (ou non) j'ai gagné 2000 pesos uruguayens, l'équivalent de 60 euros ! Le lendemain, visite de la ville, du port, et téléphérique avec vue panoramique sur la ville et sur la baie.


Après avoir fait une longue balade et échanger quelques anecdotes à propos de son neveux, il était déjà tant pour nous de le quitter. Étape suivante : Colonia de Sacramento.


Un endroit charmant au bord de l'eau, avec sa vieille ville historique, de vieilles pierres, cité coloniale comme son nom l'indique. Qui dit vieilles pierres dit Hedi fou fou, en quête d'histoire et de photos !

Le soir, nous faisons la rencontre d'un groupe de jeunes incroyables de sincérité, la main sur le cœur, musiciens dans l'âme, joyeux et souriants. Quelle belle rencontre !

Petit bémol : nous sommes arrivés en plein week-end férié, donc aucun hôtel de libre ni dans la ville ni dans les environs. C'est dans un bar, et après maintes recherches qu'un bonhomme sans âge, qui a entendu notre conversation, nous propose de nous laisser dormir chez lui, pour un prix défiant toute concurrence. Grand mal nous a prit, ce veuf depuis quelques années nous emmène à l'étage de sa maison, dans une chambre d'amis, qui n'avait certainement pas été nettoyée depuis la dernière guerre. Bon gré mal gré, nous passons donc la nuit emmitouflés dans notre sac de couchage, comptant les heures avant le petit matin.


Nous parcourons dès la première heure les 70 kilomètres qui nous séparent de Carmelo, village natal de notre Miguel national.

Ce gros village, adorable, avec d'innombrables endroits où se perdre comme cette ancienne carrière ou le vignoble de la famille Irrurtia (en fait, l'Uruguay peut également se vanter de la qualité de son vin).

Notre séjour aurait dû durer deux jours mais au vu de la bourgade simplement sympathique, au bord du Rio de la Plata, et au vu de l'endroit génial où nous logions, nous y sommes restés quelques jours de plus. Clin d’œil et grand merci à Gabriel d'ailleurs, patron de l'auberge où nous logions !


Nous quittons à contre cœur ce petit havre de paix qui nous a permis de bien nous reposer et nous rendons à Punta del Diablo, de l'autre côté du pays, 7h de route, et nous y découvrons pour le coup un vrai petit village de bord de mer – ou plutôt d'Atlantique. Des chemins de terre circulant entre les maisons et les rares restaurants et magasins, entrecoupés de dunes de sables aussi impressionnantes que celles vues au Brésil.


Deux nuits dans un petit hostel bien agréable, rencontres sympathiques, visite des alentours et de la forteresse de l'époque espagnole, et déjà il est temps de repartir.


Nous avons un jour été très embêtés car il n'y avait aucune banque dans le patelin, et afin de revenir vers Montevideo (visiter la capitale semblant obligatoire), sans argent fut un poco complicado surtout pour les péages, dans lesquels, sin dinero, nous avons dû payer avec la monnaie qui nous restait des autres pays, c'est-à-dire des reals brésiliens, un peu de pesos argentins qui nous restaient des chutes d'Iguaçu, un poco de pesos uruguayens, heureusement la dame du péage était conciliante !


Ah ! enfin Montevideo, qui totalise à elle seule plus de deux des trois millions d'habitants du pays, (c'est dire si le reste du pays est désert), que nous avions déjà entre-aperçu puisque obligés de passer par là pour se rendre de l'autre côté du pays ! On s'attendait à découvrir une ville surpeuplée mais pas du tout : c'est grand, aéré et les gens y sont aussi charmants que dans le reste du pays...


Nous y visitons la rambla, promenade du front de mer, différents quartiers (entre autre le reus al norte) et le centre ville, avec son impressionnant bâtiment central, le palacio Salvo, la plaza independencia, la plaza constitucion, ...

Un goût de trop peu, mais budget oblige et l'Argentine nous attend !


Au revoir Uruguay, pays magnifique aux habitants accueillants et curieux d'où nous venons.

Nous y reviendrons un jour, c'est sûr !




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