Apres 5h de bus, Sao Paulo s'impose à nous tel un géant de fer et de béton : des immeubles tous plus hauts les uns que les autres se dressent devant nous (2500 grattes-ciels au bas mot!) Le paradis dit on pour les architectes (mais lesquels?) Des laideurs sans nom et souvent surplombées de plateformes pour poser les chers hélicoptères des richissimes Brésiliens... On dit ici qu'il y a 5 hélicoptères qui survolent la ville! A priori construits selon les envies des uns et des autres, ces bâtiments sont d'une hauteur impressionnante et tout à côté d'une multitude de terrains vagues qui deviendront soit des décharges soit d'autres horreurs métaliques! Pendant qu'en Belgique on se prend la tête pour avoir une autorisation pour une simple veranda, ici l'urbaniste est en vacances! En oubliant cette terrible différence de classe sociale, Sao Paulo est quand même la 7ème ville la plus peuplée au monde : elle est habitée par 19 millions d'habitants (intra-muros!) sur un territoire de seulement un millième du pays. Cette ville est impressionnante et vaut vraiment la peine d'être vue! Malgré le nombre d'habitants, les gens y sont charmants, polis et vraiment agréables. C'est un endroit rempli de différences, d'art et de culture, ouvert sur le monde. Par exemple, nous sommes passés par Japantown, un endroit tout simplement à part ; puis la praça da Sé qui est le kilomètre 0 de Sao Paulo, et qui n'est pas vilaine du tout d'ailleurs, ainsi que le parc Ibirapuera, le Central Park de la ville, qui n'a rien à envier à notre bois de la Cambre, et également rempli d'architecture originale (O. Niemeyer). Et pour une petite gastro, ne pas oublier le Financial center qui comme je vous l'indique est à vomir! Cet endroit regorge scandaleusement d'argent! Après ce genre de quartier, nous avons choisi de ne pas nous rendre dans le sud de Sao Paulo qui est l'endroit des riches par excellence! Assez de régurgitation pour cette journée ! Mais nous retenons de cette méga(lo)pole des gens charmants, accueillants et souriants, tout comme notre ami Belge, Charles, qui nous a accueilli chez lui comme si nous étions de la famille. Un moment de repos et de calme qui nous a permis de nous remettre d'aplomb.
