San Pedro de Atacama, dernier arrêt avant la Bolivie, du moins nous l'avions cru, il n' en est rien.
Puisque, après une semaine d'attente sur place pour pouvoir enfin récupérer ce foutu padron,
le registro civil nous apprend que cette incapable (et le mot est faible, self-control oblige) de notaire a fait une erreur dans les papiers. Un oubli de rien du tout, mais qui compromet tout notre voyage. Le simple fait d'avoir oublier de noter l'année de la voiture nous met (excusez-moi) dans une merde incroyable.
Mais ça, nous ne le savions pas encore puisque cette femme très intelligente a eu la bonne idée de nous donner une autorisation notariale afin de pouvoir sortir du territoire. Nous pensions donc pouvoir franchir toutes les frontières sans grande difficulté, mais non, nous l'avons appris de la manière la plus désagréable possible : en se faisant refouler à la douane bolivienne.
Après une journée de perdue et 500km faits pour rien, nous retournons dans la ville la plus proche de la frontière : Calama. Une nuit de repos et un million d'appels passés à la notaire. Nous prenons conscience que nous y sommes vraiment, dans cette merde ! Décidés à ne pas rester dans cette ville peu séduisante, nous prenons la route vers la mer, vers Tocopilla. Ville de bord de mer donc, qui s'est offerte à nous après 150km de désert et de pylônes électriques, et qui nous a surpris par le charme de celle-ci et de ses habitants.
Où finalement nous apprendrons plus tard qu'il nous faut attendre une semaine de plus et non un mois pour ce fichu papier. Estimons nous donc heureux dans cette malchance.
Avec tout ça, j'ai omis de vous parler de ce si bel endroit qu'est San Pedro de Atacama.
Un village au milieu d' un désert, super méga touristique, mais tellement agréable à parcourir.
Et il ne faut d'ailleurs pas trop s'y attarder, car le plus intéressant se trouve aux alentours.
Nous avons commencé par la vallée de la lune, endroit incroyable, désertique et majestueux, où, comme son nom l'indique, on se croyait sur une autre planète.
Nous continuons vers le cañon de Guatin, qui offre une super balade le long d'un cours d'eau en continuant vers les ojos del salar, où nous nous sommes baignés dans une eau bien froide et en passant devant la laguna cejar où la par contre il est fortement déconseillé de même y tremper un orteil en raison d'un haut taux d'arsenic présent dans l'eau, dû à la région volcanique et salée dans laquelle nous nous trouvons. Pour terminer par les environs du petit village de Rio Grande, où nous avons pu découvrir, pour le plus grand bonheur d'Hedi, des pétroglyphes vieux de 3000 ans ainsi que la vallée de l'Arcoiris (ou vallée de l'arc-en-ciel) qui nous laissés voir ses montagnes multicolores.
Ce qui aurait dû marquer la fin du Chili...Car à l'heure où je vous écris, nous sommes toujours dans l'attente de ce papier et dans l'espoir de pouvoir peut-être dire un jour au revoir à ce pays !
